Oui ou non
Il y a quelques jours, on a "fêté" les un an du référendum sur le Traité Constitutionnel Européen. Pour cette occasion, la chaîne Public/Sénat et sa très intéressante émission Face à la presse, recevait le sénateur Mélenchon pour le non et Jacques Barrot, Commissaire Européen, pour le oui.
Ce dernier a eu une phrase qui a sonné juste à mes oreilles. Lors du vote au référendum, il y eu une petite prise en considération du niveau national de la politique. Cela me pousse à une petite réflexion. Si ce système était utilisé plus souvent et non pas sporadiquement comme actuellement, cela rendrait au référendum, toute sa splendeur. Je me base sur une pratique politicienne suisse, qui utilise cet outil très régulièrement (au moins une dizaine de fois par an) sur des sujets importants allant de la politique économique à la politique sociale en passant par la politique d'immigration comme tout récemment (dommage que Cleve est en pause du web, son avis et éclairage aurait été très intéressant). Une consultation réguière de la population sur des sujets importants, permet de réduir voir d'éliminer la notion de "vote sanction" envers les politiques en places. Cela n'enlève en rien que la Suisse est une démocratie avec son parlement bien que cet exemple soit un peu particulier car en réalité, la Suisse n'est pas un "pays" mais une "confédération".
Soit, je pense vraiment que cela pourrait être un axe de réflexion intéressant qui mériterait que l'on s'y attarde un peu. C'est peut être cela l'idée vague avancée par Ségolène Royale lors de sa campagne pour les élections régionales en parlant de démocratie participative.